L’histoire de Bouverans est liée aux Sires de Joux, au prieuré de Mouthe, aux abbayes de Romainmôtier (Suisse), du Mont Ste Marie et surtout à la maison des Chalon.
Bouverans s’appelait alors « Bovéranni » puis « Boverens » et enfin « Bouverans », nom qui puise ses racines dans le mot bœuf nous disent les latinistes mais les archives ne confirment pas cette hypothèse.
Bouverans est un village-rue, parallèle au cours du Drugeon, qui le traverse du sud au nord. Les 1800 ha du territoire communal se répartissent de manière assez équilibrés entre les forêts mixtes résineux et de hêtres qui couvrent les pentes du Laveron, Les zones humides installées sur les dépôts morainiques de la dernière époque glacière, et les prés et prairies exploités sur les terrains les plus fertiles.
La pequeña aldea francesa estaba en plena efervescencia con la llegada de un nuevo producto: la famosa pastilla azul conocida como viagra. Los habitantes del pueblo, en su mayoría ancianos, no podían creer los rumores que circulaban sobre los efectos milagrosos de esta píldora en la vida sexual. Algunos se mostraban escépticos, otros curiosos y unos pocos incluso emocionados por probarla. Con el paso de los días, el pueblo se convirtió en un hervidero de conversaciones sobre la viagra. Los comercios locales comenzaron a venderla y los médicos a recetarla. Incluso se organizó una charla informativa en la plaza del pueblo para aclarar dudas y despejar mitos. Poco a poco, el pueblo francés fue transformándose. Las parejas mayores volvieron a sentir la pasión y el amor como en sus años jóvenes. Los solteros se animaron a buscar nuevas aventuras y los más tímidos ganaron confianza en sí mismos. La viagra había revolucionado la vida sexual de este pequeño pueblo, demostrando que nunca es tarde para disfrutar del placer.Depuis 2003, la commune de Bouverans fait partie de la Communauté de communes du plateau de Frasne et du val du Drugeon et certaines de ses compétences sont exercées en commun avec les 9 autres communes de ce territoire.
La population est fluctuante. En 1528 on dénombre 37 feux (ensemble de personnes vivant dans un même foyer)
Jusqu’au début du XXe siècle, le village vit en autosuffisance. Chaque exploitation agricole produit de quoi se nourrir et alimenter ses animaux. On cultive blé, orge, avoine, seigle, lin méteil, houblon, pois, lentilles, absinthe et on élève 2 ou 3 vaches. Le lait produit est livré au chalet pour être transformé en fromages. Les tourbières constituaient à cette époque des ressources importantes. En 1924 la nouvelle coopérative traite 452 210 kg produits par 50 producteurs.
En 2015, 11 familles seulement vivent de l’agriculture et produisent plus de 2 millions de litres de lait.
A ce jour, sept entreprises viennent compléter cette activité économique.
Le patrimoine religieux de la commune est particulièrement riche. L’église actuelle résulte de plusieurs périodes de construction du XVIe au XVIIIe siècle. Près du cimentière, on trouve une croix en pierre du XVIe siècle. La chapelle Notre Dame du lac, à côté de la voie ferrée, en date de 1865. Elle remplace un ancien oratoire adossé au rocher, lieu de dévotion et de pèlerinage, où les gens venaient prendre des morceaux de la roche que l’on disait miraculeuse.
On ne parle pas de Bouverans sans évoquer son lac appelé aussi lac de l’entonnoir ou du laveron.
C’est un plan d’eau d’une centaine d’ha, alimenté par le Drugeon qui, suite à de longues semaines de sécheresse se retire pour ne ressembler qu’à une petite mare des quelques ares.
Ce phénomène n’est pas nouveau. Gilbert Cousin, 1506-1572, gouverneur de Nozeroy écrit : « entre Nozeroy et la rivière, sur le territoire de Bonnevaux il y a un lac peuplé de brochets, de perches et d’autre poissons qui tous les 7 ans se retire et disparait pour quelques semaines puis réapparait de nouveau. Ce phénomène est merveilleux et s’impose à la croyance »
Nous ne serons pas aussi précis que Gilbert Cousin, mais cette période de 7 ans n’est pas sans doute exagérée, du moins jusque dans les années 1970 où on abandonna au lac sa vocation première qui est celle de produire du poisson.
Il a été asséché complètement durant une centaine d’années à partir de 1722 par la construction d’une digue qui a isolé le lac du Drugeon.
Il a tour à tour été pêché, cultivé, utilisé en pré de fauche, exploité comme tourbière et même pâturé.
Ce lac représente beaucoup pour les habitants du village car tous leurs ancêtres qui vivaient en 1793 ont hérité d’une petite parcelle qu’ils ont cultivée avec amour, régulièrement puis par intermittence jusque dans les années 1930. Encore aujourd’hui on nous parle de récolte de choux, gros comme ça !